Métissé depuis l’origine, le Maloya fut longtemps cantonné à des fêtes clandestines, les kabars, où les esclaves venu.e.s d’Afrique de l’Est ou de Magadascar affirmaient leur désir d’indépendance dans une musique rituelle de transe. Ti’Kaniki poursuit ce processus de transmission au sein d’un groupe sans chanteur fixe, sans instruments harmoniques, dans la tradition des premières pratiques artistiques créolisées sur l’île de la Réunion.
Tout le monde chante et joue des différentes percussions. C’est une approche unique dans le Maloya actuel. Ti’Kaniki, ce n’est pas seulement un concert, mais c’est un moment festif partagé dans la ferveur et la spontanéité.
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Au lendemain du concert donné par TI’KANIKI des artistes du groupe sont venus le SAMEDI 9 AVRIL animer un atelier autour du MALOYA au Forum du Musée de la musique.

Une production Jazzèbre
Co-production : Ville de Céret
Crédit photos : JeanLuc RESPAUT.