COBLÍSSIM favorise la proximité et la découverte
Oriol Lluís Gual, directeur du Musée de la musique de Céret :
» COBLÍSSIM bouscule les codes en mariant musiques traditionnelles et sons d’aujourd’hui, au cœur du Vallespir. »
Quelle est l’ambition artistique de Coblíssim et en quoi ce festival se distingue-t-il des autres événements musicaux sur le territoire ?
COBLÍSSIM démocratise les musiques jouées sur instruments traditionnels en les associant à des styles populaires actuels (ska, cobla, bandas, salsa…). Gratuit et intergénérationnel, le festival relie producteurs locaux, artistes et public dans un format à taille humaine qui favorise la proximité artistique et la découverte d’ensembles absents des circuits commerciaux.
La ville de Céret va augmenter sensiblement son aide cette année : à quoi va servir concrètement ce soutien supplémentaire ?
La pérennité d’un festival comme COBLÍSSIM ne peut fonctionner que grâce aux soutiens des institutions locales, et la ville de Céret, par cet investissement va nous permettre de nous inscrire sur le long terme dans la vie musicale du Vallespir. Cet appui inscrit durablement Coblíssim dans la vie musicale du Vallespir et consolide le seul rendez-vous méridional dédié aux musiques actuelles à instruments traditionnels.
Vous organisez régulièrement des événements en plein air, c’est une nécessité aujourd’hui pour un musée d’être véritablement ouvert sur la ville et le territoire ?
Pour un musée de la musique, sortir les collections hors les murs est essentiel : l’instrument n’acquiert sa pleine valeur que joué, entendu et partagé. Sinon c’est un simple outil, vide de sens. Bien que nous abritions le troisième fonds d’instruments de France, notre mission est territoriale : faire découvrir aux habitants la pluralité des cultures du monde à travers leurs pratiques musicales et rituelles.
Sébastien Leurquin, mairie de Céret.
